Aider les adolescents cela commence aussi par...

Aujourd’hui, j’ai animé un atelier sur l’estime de soi et la confiance en soi auprès d’adolescent(e)s.

Je suis contente car cela fait longtemps que je voulais travailler avec cette population, que je sais en grand besoin d'aide, de sens, d'alternatives à une vie tellement étiquetée par une société à l'envers et malade.

C'était l'occasion pour moi de semer des graines. Leur rappeler que non le manque de confiance et d'estime de soi cela ne devrait pas être la norme, que c'est directement corrélé à la manière dont on a été "éduqué" dans l'écoute et le respect ou avec la violence comme outil d'obéissance.

Mais surtout qu'ils ont des droits, des rêves, des ressources innées à l'intérieur d'eux-mêmes et qu'ils peuvent créer la vie qu'ils souhaitent.

En 2025, sur 40 lycéens interrogés :

 90 % avaient reçu des claques, des fessées,

des violences verbales ou psychologiques

tout au long de leur enfance.

Et après… on se demande pourquoi ils vont mal ?

Pourquoi ils doutent d’eux ?

Pourquoi ils s’effacent, s’autodétruisent,

ou vivent dans la peur, la colère, la honte ?

Ce n’est pas “un hasard”.

C’est le résultat logique d’un système violent,

d’un monde où la maltraitance est encore banalisée

et déguisée en “éducation”.

 Ces jeunes n’ont pas besoin d’être “recadrés”.

Ils ont besoin d’être aimés, reconnus, respectés.

Ils ont besoin qu’on les aide à comprendre

que ce qu’ils ont subi n’était pas normal,

et que ce n’est pas eux le problème.

Ils ont besoin de retrouver leur pouvoir intérieur,

leur dignité, leur estime d’eux-mêmes.

Et moi, je continuerai de me battre

— dans les écoles, dans les familles,

dans mes accompagnements —

pour qu’un jour, les enfants ne soient plus blessés

par ceux qui étaient censés les protéger.