Anna Bourgeon

Lors de la première séance, je vous invite à m'exposer la problématique rencontrée avec l'enfant (exemple: mon enfant a de grosses crises de colère avec moi particulièrement) ou par l'enfant (exemple: l'enfant souffre d'anxiété, de peurs invalidantes, de cauchemars...), ainsi que son besoin et votre besoin.

Puis je reste avec l'enfant en séance pour l'accompagner dans le traitement du symptôme et/ou de la problématique rencontrée. 

Je l'accompagne à travers différents outils thérapeutiques adaptés à ses besoins, dont l'art-thérapie avec le dessin, mais aussi des pratiques de dialogues intérieurs avec des playmobils, et de libération émotionnelle à travers des pratiques psycho-corporelles.

Nous déterminons le nombre de séances ensemble.

La plupart du temps, l'enfant sent quand il n'a plus besoin de séances et qu'il se sent mieux.

Cela peut aller très vite dans la résolution de leurs difficultés, les enfants sont plein de bon sens et ont beaucoup moins de "couches" de conditionnement que les adultes. 

Sauf dans le cas bien sûr, de traumatismes liés à des violences physiques, verbales, psychologiques à répétition et à des violences sexuelles.

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Dans certains cas, je propose à un des parents, voire les deux de faire une séance individuelle.

Car, il y a bien souvent un lien avec ce que vit l’enfant et ce qui se joue intérieurement pour les parents.

Les troubles de l’enfant sont parfois là pour montrer des chocs émotionnels, des problématiques vécus par les parents et non reconnus par eux.

Quand les parents se libèrent, l'enfant peut alors se libérer plus facilement.

Pour les enfants de 2 à 4,5 ans, le parent accompagnant reste pendant toute la séance et peut pratiquer avec l'enfant.